En me promenant dans les méandres des favoris de ff.net je suis tombé hier sur une petite fic parodique de quatre chapitres qui a éveillé mon intérêt et mon amusement. Elle est toutefois en anglais, mais rien de très difficile à lire.
Cela dit je ne peux donc pas mettre le commentaire sur la tribune, aussi vais-je me contenter de le poster ici.
Et comme toujours je ne commente que des fics qui m'ont plues et valent non seulement le temps passé à les lire mais également celui passé à écrire ledit commentaire -ça ne court pas tant les rues que cela.
( Il était une fois Draco Malfoy, et une année indéterminée à Poudlard. )
Et comme toujours je ne commente que des fics qui m'ont plues et valent non seulement le temps passé à les lire mais également celui passé à écrire ledit commentaire -ça ne court pas tant les rues que cela.
( Il était une fois Draco Malfoy, et une année indéterminée à Poudlard. )
Jusque-là rien que de bien normal.
Moins normale déjà la folie qui semble frapper le château aux alentours de Noël : les pairings les plus invraisemblables poussent comme des champignons, tous les élèves nommés dans les livres se retrouvent en couple avec quelqu’un, les trois quarts des résidants de l’école semblent avoir tournés gay ou lesbienne et des boules de gui font des apparitions systématiques un peu partout.
Les indices sont plus qu’évidents, et Draco ne peut que se rendre à l’évidence : le château est tombé entre les mains d’une fanfiqueuse adepte de slash, et une mauvaise en plus, s’il faut en croire la multiplication des facilités scénaristiques et le peu de respect envers le comportement habituel de ses coreligionnaires ou professeurs...
Mais il y a pire… Car la seule personne à part lui-même qui semble avoir échappé à la vague de pairing n’est autre –évidemment- qu’Harry Potter, le seul l’unique le vrai.
Et il sait bien que cela ne peut que signifier qu’une chose : c’est une de ces fics là.
Dès lors Draco Malfoy va mener un combat rageur et désespéré -et bien entendu voué à l'échec- contre les tentatives niaiseuses et clichées de l’auteur pour le faire tomber dans les bras de son ennemi juré : il évite le gui comme la peste, se cloître dans sa chambre, incendie tout article de vêtement en cuir qui fait mystérieusement son apparition dans sa garde-robe, peste tout ce qu’il sait contre les incohérences de scénario, résiste à la compulsion de penser en métaphores et ignore de son mieux les fonds sonores qui apparaissent aux moments les plus inappropriés lorsque l’auteur décide de verser dans la songfic.
Comme il s’agit tout de même d’un drarry (oui chers amis, c’est comme ça qu’on dit, mignon non ?) nos deux tourtereaux finissent bien entendu dans les bras l’un de l’autre malgré une résistance proprement héroïque de la part de Draco. (Je persiste pour ma part à penser qu’il aurait dû gagner et balancer Harry du haut de la tour d’astronomie, mais bon…)
En trois mots comme en cent c’est une petite fanfiction sans prétentions qui ne casse pas cinq patte à un hippogriffe, mais qui tourne en dérision de manière amusante les clichés de la fanfiction et la malheureuse habitude qu’ont certains les fanfiqueurs (pas seulement de slash) à plier et tordre l’univers qu’ils utilisent pour rapprocher deux personnages... Le point de vue indigné et vindicatif de Draco sur les évènements, les points de scénario fanon, les OCC et autres violations du canon sont très drôles.
C’est court, divertissant, ça ce lit comme un rien et c’est rafraîchissant après toute ces fanfics sirupeuses de romance qui se prennent au sérieux. Que demander de plus ?