Ô Jerusalem
Dec. 14th, 2007 08:21 pmVu Ô Jérusalem d'Elie Chouraki aujourd'hui, pendant que je donnais mes plaquettes. Ce film m'a fait pleurer comme je pleure rarement devant un film (le dernier en date étant L'ennemi Intime, qui m'a laissée traumatisé et touchée comme jamais auparavant).
Ce qui fait vraiment mal c'est la spirale descendante, la violence qui engendre la violence, le chemin qui s'ouvre inévitable et auquel on ne peut vraiment espérer d'échappatoire viable. Au départ les deux partis ont des motifs légitimes, presque les même à vrai dire. Et finalement les deux côtés sont victime. La guerre déchire tout, abime les plus fortes amitiés au delà du réparable, ou presque, même si le film s'achève sur un message d'espoir. Et Jérusalem la trois fois sainte, dont le nom signifie "ville de la paix" est le décor et l'enjeux désespéré de toutes les luttes alors qu'elle pourrait -qu'elle devrait- être tellement plus.
«Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie.
Que ma langue s’attache à mon palais
si je ne me souviens toujours de toi,
si je ne place Jérusalem au-dessus de toutes mes joies».
Psaume CXXXVII.
Et en plus, comme j'avais les deux bras fixés à la machine, je ne pouvais même pas m'essuyer les yeux discrètement. Hum