Des nouvelles
May. 1st, 2014 04:09 pmJe me rend compte que mon LJ est un peu mort ces temps-çi, mais je suis absolument surmenée en ce moment et je n'ai ni le temps ni l'inspiration de produire quoi que ce soit d'un tant soit peu élaboré... Mais une MAJ point par point devrait être à ma portée.
- Le chapitre 10 d'O&O est toujours en correction, ma beta-lectrice ayant des obligations en ce moment qui font que ce n'est pas la priorité. Il va finir par arriver, mais de toute manière vu le temps que j'ai mis pour l'écrire j'ai décidé que ce n'était pas quelques semaines de plus ou de moins qui allaient changer la face du monde.
- Je poke vaguement mes prompts de Noël restants (oui je sais, on est en mai), sans parvenir à grand chose. J'ai quelques 2700 mots d'écrits sur le prompt de Marienska qui voulait du team-bonding pas cucul sur les Avengers. Ca ignore les évènements de Capitaine America 2 puisque je l'ai commencé bien avant la sortie du film, et je ne sais pas trop où ça va. J'hésite entre le poster tel quel et entre le mettre dans un coin en attendant que l'inspiration frappe pour lui trouver une suite.
- A propos de Capitaine America: the Winter Soldier, j'ai été très agréablement surprise par le film dont je n'attendant pourtant rien de bien spécial : il y a de très bonnes évolutions psychologiques, plein de personnages secondaires bien campés et relativement subtils et un scénario qui semble certes plus ou moins tiré d'un épisode de Person Of Interest (hé oui, attendez vous à voir fleurir les oeuvres autour du thème de la surveillance globale dans les prochaines années, c'est à la mode) mais qui est marche néanmoins plutôt bien.
J'ai aussi beaucoup apprécié de voir approfondir les coulisses de la révélation sur l'HYDRA dans Agents of Shield. Pour ceux qui ne suivent pas, la série s'est bien améliorée, on s'attache à l'équipe, et la manière dont elle continue à construire l'arrière-plan de l'univers Marvel et les retombées globales des films me plait beaucoup.
- Une autre série qui me fait pousser des petits cris de ravissement est Hannibal, qui s'enfonce plus fermement dans l'univers alternatif (en tuant par exemples des gens pourtant présents dans les bouquins de Harris) mais qui reste merveilleusement pensée et subtile et référentielle. L'évolution du scénario bien entendu, mais aussi la recherche des décors, les cadrages, la photographie les nuances dans la manière dont les personnages s'habillent (je pourrais écrire un roman sur les nouveaux choix vestimentaires de Will), l'attention aux détails, à la symbolique des chromies, les micros expressions de Mads Mikkelsen... tout cela fait que les épisodes sont passionnants et que ça reste un plaisir à regarder et analyser.
Je trouve aussi cette saison 2 un peu moins horrible dans le gore, ou alors je m'y suis acclimaté. Elle reste bien entendu macabre et volontairement, grotesquement morbide au sens littéral du terme et il m'arrive de détourner le regard, mais ce n'est pas aussi rédhibitoire qu'en saison 1, et je pense qu'il y a eu un subtil glissement dans la nature du gore représenté qui semble peut-être un peu moins gratuit, ou est plus infusé du regard d'Hannibal... Je ne sais pas trop.

J'ai aussi eu une longue discussion avec Sevenswells sur facebook, qui s'irritait du fait que la série codifie la relation entre Hannibal et Will avec des marqueurs de séduction romantique, tout en déniant toute ambiguité dans la relation...
Je n'étais pas tout à fait d'accord avec cette analyse... mais mon avis a évolué un peu depuis car la relation Will/Hannibal est devenue encore plus ambiguë... Tellement d'ailleurs que je ne suis plus certaine qu'on puisse le qualifier de queerbaiting tant c'est sensible dans la série et tant Bryan Fuller ne s'en cache pas.
L'échange m'a toutefois fait coucher sur le papier une théorie que je rumine depuis un moment sur la nature de ce que fait Hannibal (à part encourager le potentiel meurtrier de ses patients pour le fun) et son parallèle distordu avec la figure de Pygmalion... Je vous le partage plus ou moins tel quel :
( Hannibal c'est Pygmalion, mais un Pygmalion dont la 'statue' de départ est un être humain, qui résiste à ces changements qu'il veut lui imposer. )
- Le chapitre 10 d'O&O est toujours en correction, ma beta-lectrice ayant des obligations en ce moment qui font que ce n'est pas la priorité. Il va finir par arriver, mais de toute manière vu le temps que j'ai mis pour l'écrire j'ai décidé que ce n'était pas quelques semaines de plus ou de moins qui allaient changer la face du monde.
- Je poke vaguement mes prompts de Noël restants (oui je sais, on est en mai), sans parvenir à grand chose. J'ai quelques 2700 mots d'écrits sur le prompt de Marienska qui voulait du team-bonding pas cucul sur les Avengers. Ca ignore les évènements de Capitaine America 2 puisque je l'ai commencé bien avant la sortie du film, et je ne sais pas trop où ça va. J'hésite entre le poster tel quel et entre le mettre dans un coin en attendant que l'inspiration frappe pour lui trouver une suite.
- A propos de Capitaine America: the Winter Soldier, j'ai été très agréablement surprise par le film dont je n'attendant pourtant rien de bien spécial : il y a de très bonnes évolutions psychologiques, plein de personnages secondaires bien campés et relativement subtils et un scénario qui semble certes plus ou moins tiré d'un épisode de Person Of Interest (hé oui, attendez vous à voir fleurir les oeuvres autour du thème de la surveillance globale dans les prochaines années, c'est à la mode) mais qui est marche néanmoins plutôt bien.
J'ai aussi beaucoup apprécié de voir approfondir les coulisses de la révélation sur l'HYDRA dans Agents of Shield. Pour ceux qui ne suivent pas, la série s'est bien améliorée, on s'attache à l'équipe, et la manière dont elle continue à construire l'arrière-plan de l'univers Marvel et les retombées globales des films me plait beaucoup.
- Une autre série qui me fait pousser des petits cris de ravissement est Hannibal, qui s'enfonce plus fermement dans l'univers alternatif (en tuant par exemples des gens pourtant présents dans les bouquins de Harris) mais qui reste merveilleusement pensée et subtile et référentielle. L'évolution du scénario bien entendu, mais aussi la recherche des décors, les cadrages, la photographie les nuances dans la manière dont les personnages s'habillent (je pourrais écrire un roman sur les nouveaux choix vestimentaires de Will), l'attention aux détails, à la symbolique des chromies, les micros expressions de Mads Mikkelsen... tout cela fait que les épisodes sont passionnants et que ça reste un plaisir à regarder et analyser.
Je trouve aussi cette saison 2 un peu moins horrible dans le gore, ou alors je m'y suis acclimaté. Elle reste bien entendu macabre et volontairement, grotesquement morbide au sens littéral du terme et il m'arrive de détourner le regard, mais ce n'est pas aussi rédhibitoire qu'en saison 1, et je pense qu'il y a eu un subtil glissement dans la nature du gore représenté qui semble peut-être un peu moins gratuit, ou est plus infusé du regard d'Hannibal... Je ne sais pas trop.

J'ai aussi eu une longue discussion avec Sevenswells sur facebook, qui s'irritait du fait que la série codifie la relation entre Hannibal et Will avec des marqueurs de séduction romantique, tout en déniant toute ambiguité dans la relation...
Je n'étais pas tout à fait d'accord avec cette analyse... mais mon avis a évolué un peu depuis car la relation Will/Hannibal est devenue encore plus ambiguë... Tellement d'ailleurs que je ne suis plus certaine qu'on puisse le qualifier de queerbaiting tant c'est sensible dans la série et tant Bryan Fuller ne s'en cache pas.
L'échange m'a toutefois fait coucher sur le papier une théorie que je rumine depuis un moment sur la nature de ce que fait Hannibal (à part encourager le potentiel meurtrier de ses patients pour le fun) et son parallèle distordu avec la figure de Pygmalion... Je vous le partage plus ou moins tel quel :
( Hannibal c'est Pygmalion, mais un Pygmalion dont la 'statue' de départ est un être humain, qui résiste à ces changements qu'il veut lui imposer. )